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12 janvier 2014
Un pont inutile entre la Guyane et le Brésil !
Un pont qui ne sert à rien et qui enlève tout le charme de passer au Brésil en pirogue !!
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31 juillet 2008
Exploitation de l' or en Guyane
Communiqué de presse
Jeudi 31 juillet 2008
Exploitation de l’or en Guyane : Arbitrage à haut risque entre or vert et or jaune Ce jeudi 31 juillet se tiendra à Cayenne, la réunion de la Commission Départementale des Mines chargée d’examiner une dizaine de demandes de recherche ou d‘exploitation aurifères. France Nature Environnement rappelle que cette réunion se déroule alors que le Président de la République a commandé en début de cette année l’établissement d’un schéma départemental d’orientation minière. L’établissement de ce schéma, que France Nature Environnement a appelé dès l’origine, permettra enfin de disposer d’un document débattu donnant une vision à long terme de l’exploitation organisée et raisonnée du sous-sol en Guyane. Son ambition fondamentale : identifier les secteurs où se croisent les enjeux de biodiversité et miniers et arbitrer entre l’or vert et l’or jaune, pour planifier et améliorer l’exploitation minière en Guyane. France Nature Environnement rappelle aussi que l’Etat a dernièrement constaté nombre d’irrégularités dans des exploitations autorisées, actuellement en attente ou en voie de régularisation. La réunion de la Commission Départementale des Mines du 31 juillet 2008 s’inscrit donc dans des circonstances particulières, sous les prémices du schéma minier à venir et le constat de corrections légales et techniques à apporter, tout en s’inscrivant dans la démarche novatrice annoncée par le Chef de l’Etat. France Nature Environnement attend donc que la Commission Départementale des Mines : - n’entache pas le futur schéma minier, qui donnera dans quelques mois, à travers ses propositions et les débats qu’il génèrera, les voies pour une exploitation enfin raisonnable et soutenable du sous-sol guyanais ; - ne décrédibilise pas le débat local à venir sur la Charte qui va commander aux activités pouvant se dérouler et sous quelles conditions, dans la zone de libre adhésion du parc national amazonien ; - n’instruise que des projets auxquels il adjoindra les corrections et régularisations légales et techniques nécessaires. La mise en place d’une stratégie de développement soutenable de l’exploitation minière en Guyane est d’ores et déjà lancée. Il est aujourd’hui nécessaire que tous les maillons de l’Etat respectent cette démarche.
3 juillet 2008
Toujours en vie mais pas le temps
Les voyages, mes reportages pour le journal, mes coups de blues, ma passion d'écrire et de lire font de moi que le temps est trop court pour m'occuper de ce blog mais promis je vais décrocher un peu pour remettre quelques photos. J 'écume la vie a grandes doses, demain peut-être le dernier, qui sait ? Alors je me dis qu'il faut que je bosse a ce souvenir de Guyane pour laisser une trace de mon passage dans un pays aux multiples souffrances . J' ai l'impression quelquefois d' entendre les cris des esclaves que l'on traite, j'entends les chaines des bagnards que l'on maltraite. Comment faire un séjour dans ce pays sans parler de tout cela? J' ai entendu cette cloche qui appelle les requins de l'ile du Diable , l'odeur du sang versé des esclaves que l'on chasse dans la forêt me revient dans les narines, je ressens le souffle de l'être qui fuit leMaître pour échapper à la mort afin de reprendre son droit de liberté , alors je me fais un devoir de reprendre ce blog. A BIENTÔT
4 février 2008
Suite projet Caïman
ne laissons pas détruire kaw
Projet Camp Caïman : L’Etat ne doit pas signer l’arrêt de mort de la Montagne de Kaw La mission d’inspection générale qui s’est rendue en Guyane début décembre pour réexaminer le projet de Camp Caïman, suite au Grenelle de l’environnement, avait prévu de rendre son rapport le 3 janvier 2008. Après plus de deux ans d’instruction, le sort du très controversé projet de mine d’or à ciel ouvert sur la Montagne de KAW devrait se décider dans les prochains jours. « Si l’Etat devait autoriser le projet d’exploitation minière sur la Montagne de Kaw, il signerait l’arrêt de mort de cette entité écologique unique au monde, explique Sophie Bringuy, chargée du dossier à FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT, avant de préciser : « Non seulement aucune technique ne permet aujourd’hui de remettre en état ce type de milieu, mais en plus d’autres projets d’exploitation se profilent à proximité immédiate de celui de Camp Caïman. Si l’Etat autorise l’activité industrielle sur ce site, il ouvre la porte au saccage orchestré de la Montagne de Kaw ! Chronique d’une mort annoncée ? ». En effet, la multinationale à l’origine du projet possède déjà deux concessions autour de Camp Caïman. A l'ouest, la concession "Trésor" (en bordure de la Réserve naturelle du même nom) couvre une surface de 21 km² pour une durée de 25 ans depuis décembre 2002. A l'est, celle de "Patawa", couvrant 20 km² à proximité immédiate d’une seconde Réserve naturelle, celle des Marias de Kaw, toujours pour une durée 25 ans, et à partir là aussi de décembre 2002. Avec un potentiel aurifère du même filon, ces zones, où déjà les permis de recherches sont accordés, devraient aussi donner lieu à exploitation en cas d'autorisation d’exploiter la mine d'or à Camp Caïman. Elles connaîtraient ainsi la même destinée, avec son cortège de nuisances et de dommages irréversibles sur une diversité biologique et paysagère qui disparaîtra à jamais. « A terme, la Montagne de Kaw, avec une concentration importante de mines d'or gigantesques à ciel ouvert et les inconnues actuelles sur la maîtrise de restauration dans des milieux tropicaux humides et Montagneux, risque fort d'être ponctuée de paysages désolés, qui la dénatureront dans son ensemble. La Montagne de Kaw, une entité unique pour la Guyane, réputée pour sa haute biodiversité, sa valeur paysagère et son bon état de conservation ne deviendrait alors plus que souvenir », constate Sophie Bringuy. « Pour notamment cette raison, FNE demande depuis plusieurs années, avec ses associations membres et la communauté naturaliste et scientifique, que le projet soit simplement rejeté ».
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29 janvier 2008
Sauver la bioversité de Kaw
Guyane : Entre le minier et la biodiversité, que choisit la France à KAW ?
La réserve naturelle des marais de KAW-ROURA créée en 1998 en Guyane, a notamment pour objectif de protéger un écosystème exceptionnel de la montagne tropicale humide, sauf à un endroit où son périmètre forme une curieuse dent creuse. Des projets d'exploitation minière y sont localisés, comme celui, très controversé, de CAMBIOR.
Ce périmètre constitue une aberration écologique, à l'heure où la biodiversité est mondialement menacée et où celle encore présente en Outre-mer revêt une importance majeure. Des associations guyanaises de protection de l’environnement, le GEPOG, la SEPANGUY et KWATA, viennent ainsi de saisir l'Etat pour lui demander le réexamen du périmètre de la réserve. L'objectif : garantir la fonctionnalité de l'écosystème et la conservation sur le long terme et pour tous, de sa riche et fragile biodiversité.
« Sur la montagne de KAW, le site concerné par le projet minier est enchâssé entre deux réserves naturelles et entouré sur ¾ de son périmètre par une zone humide RAMSAR de valeur internationale, le tout situé dans un Parc Naturel Régional », précise Stéphane Morelle, chargée du dossier à FNE, avant de continuer : « curieusement, on aurait méconnu sa valeur biologique et adapté le périmètre en fonction d'activités non durables et destructrices, en totale inadéquation avec sa réalité écologique et paysagère. Une dent creuse mise volontairement à la disposition des chercheurs d’or ? »
Face à l’incohérence scientifiquement avérée du périmètre, la Commission des aires protégées du Conseil National de la Protection de la Nature, saisie de la demande d’extension du périmètre de la réserve, a adopté à l’unanimité une motion dans laquelle elle affirme « [partager] la préoccupation de ces associations relative à la nécessité de cohérence territoriale de cet espace protégé en vue d’en assurer la fonctionnalité écologique », « [apporter] son soutien à cette requête » et « demande que celle-ci soit instruite dans les meilleurs délais ».
L’extrême diversité biologique de la Montagne de Kaw mérite d'être enfin protégée par un classement en réserve naturelle nationale couvrant l’ensemble de son entité écologique. L'Etat, face à l'érosion généralisée de la biodiversité et dans sa volonté annoncée de la prioriser lors de projets d'aménagements, saura-t-il faire le choix entre sa destruction programmée ou sa conservation ?
La fédération 
et son association membre 
3 novembre 2007
Pas d'Halloween
En ce 31 octobre pas le signe d'Halloween dans les environs, c'est une chose que l'on ne fête pas ici et pourtant nous sommes beaucoup plus proche des Etats-Unis que la France.Le temps est lourd et aujourd'hui nous rejoignons un ami qui va nous emmené vers les cascades Fourgassié. Le chemin est assez chaotique et nous roulons trés doucement, mais l'endroit est superbe, petite cascade qui se profile dans la forêt jonchée d'arbres tombés, il ne manque plus qu'un passage de Tarzan sur sa liane et nous y sommes, mais là c'est la réalité ! A peine avons-nous sorti les casse-croute du sac qu un orage éclate et la pluie tombe abondamment mais nous restons dans la rivière car il fait tout de même 30 °. Aprés un repas vite pris, nous rejoignons la Crique Patate, là nous attend mangrove et eau a 32 ° le pied QUOI!!!
Arrivée a Fourgassié les cascades
casse-croute amphibie qui s'y frotte s'y pique
Quelques photos a la crique Patate la mangrove
27 octobre 2007
VERS LE BRESIL (SUITE)
Nous quittons Cacao , petite route sinuneuse en forêt pour rattrapper la nationale (hum !) ,il reste environ 260 km a parcourir dont 120 a peu prés bien et le reste chaotique et le tout a travers la forêt et sans villages. Route réputée dangereuse après 18h00 a cause des clandestins brésiliens.
Tout se passe sans encombre, nous arrivons enfin a St Georges. Passage chez un ami d'un ami qui nous donne la marche a suivre pour gagner le Brésil. Après le traditionnel petit rhum, nous laissons le 4x4 chez lui et partons a pied jusqu'au quai d'embarquement ( au ponton) . Là, beaucoup de brésiliens nous proposent leurs service. Nous concluons l'affaire avec un petit brésilien que je surnomme " Passe-Partout "tant il lui ressemble ! Nous embarquons dans la pirogue pas neuve recouverte d'une bache pour la fraicheur du soir. Il fait nuit dèjà, et la pirogue glisse sur l'eau en remontant l'Oyapock, quand tout a coup elle dévie sa route, guidée par une torche électrique au loin en bordure de forêt. Nous accostons, quelques échanges de mots et la personne nous rejoint dans la pirogue puis nous reprenons la route heu! le fleuve. Arrivée au Brésil, il est 18 h54 et là surprise, çà grouille de monde. A peine le pied a terre on nous propose des Réals ( monnaie Brésilienne ) et pleins d'autres choses aussi. Ici c'est un autre monde Bienvenue dans la pauvreté et les bidons-villes. Nous prenons un taxi qui nous emmene vers le carbet ou nous passerons la nuit, pas de route goudronnées, que de la terre rouge, avec des gens partout qui vont qui viennent, des motos, mobylette, vélos et tout pleins d'autres choses pourvu que çà roule ! C'est inouï, en plus c'est la fête car se sont les élections .
notre carbet pour la nuit
l'intérieur habitation a Oyapock
Après une bonne douche, nous voilà descendu dans le centre ville Plus d'un milliers de personnes sont sur une place de sable qui sert aussi aux matchs de foot. Un comité de politiciens est sur une scène avec chanteuses sexys, danseuses et danseurs, musiciens, c'est la folie.Et pendant que celui-ci hurle dans un micro ses promesses électorales, nous nous mélangeons a cette foule ou se noient des odeurs de "CHURASQUO " grillades brésiliennes accompagnées de riz, cigarettes et parfums de jeunes filles aux yeux de braise sur fond de musique brésilienne et salsa. Pendant un instant elles oublient leur pauvreté car c'est la fête, c'est l'Amérique du Sud quoi !! Après un repas local avec bière hollandaise nous rejoignons le carbet a travers les rues mal éclairées, sales et où quelques cadavres de chiens écrasés jonchent sur le sol, prés des fossés servant d'égouts a ciel ouvert au rejets d' odeurs nauséabondes: la fête est derrière nous, la réalité reprend le dessus.
Le lendemain matin nous décidons d'aller faire un tour dans la ville; là même ou nous étions hier La place est déserte il ne reste plus rien de la fête sinon les détritus. Tout semble vide!
LA PLACE UNE RUE PRINCIPALE
L'eglise
l'avenue principale
Jusqu'en milieu d'après-midi nous avons trainé en attendant de reprendre la pirogue qui nous ramènera sur la Guyane non sans avoir acheté quelques hamacs marchandés et a des prix défiant toute concurrence
des photos supplémentaies " cliquer a gauche dans album photos sur Brésil "
Notre ami " passe-partout " n'étant pas là , nous prenons une autre pirogue pour rentrer, mais cette fois ci, de jour, moins impressionnant que de nuit mais tout de même intéressant! le Brésil s'éloigne et je me promet de revenir pour y refaire des tonnes de photos
25 octobre 2007
DESTINATION BRESIL
Ce dimanche 29 octobre s'annonce assez long.Nous partons de Kourou, destination St Georges de l'Oyapock par Cayenne, Roura et escale a Cacao. Cacao est une ville a 90 % H'mong , réfugiés du Laos. Ce 29 octobre est en plus le jour de la nouvelle année Hmong.Avec 2 mois d'avance nous allons vivre 2007 effarant !!!. La ville située en pleine forêt a été transformée en grosse partie de zones fruitières ( bananes, oranges, citrons) Une grosse partie des récoltes partent sur les marchés de Guyane. Chaque dimanche matin c'est le marché, mais aujourd'hui c'est grandiose, nouvelle année oblige, des marchands de soupes, de confiseries Laotiennes, de broderies, d'artisans, pendant un moment nous sommes transportés en extême orient, ces parfums, la langue, les costumes. Petite visite au musée des araignées vivantes ( mygales, matoutou ), un repas h'mong sous les bambous, promenade dans le village parmi les habitants en costume local. Quelques photos et nous continuons notre route vers le Brésil.
BONNE ANNEE 2007
ARAIGNEE DU MATIN " CHAGRIN "
PAPILLON APRES-MIDI "SOURIT "
BANANIER ET SA FLEUR 
LES PETITES FLEURS DONNERONT
LES BANANES
UN G.R.N.I
( grand rapace non identifié )
25 octobre 2007
AU NORD DE LA GUYANE
Direction Saint-Laurent du Maroni face au Surinam
Le Maroni est un fleuve qui part du Nord-ouest de La Guynane et sert de frontière avec le Surinam en descendant vers le sud. Arrivé au tiers du pays , il s'engouffre
au Surinam et prend le nom de Tapahoni.Beaucoup de villages amérindiens bordent le fleuve ou la chasse, la pêche et la cueillette en forêt restent de coutume et de survie.
en face le surinam
Saint-Laurent du Maroni servait autre fois a la transition des prisonniers avant d'être dirigés vers les différents bagnes du pays 
En route pour Awala Yalipo, plage de ponte des plus grandes tortues de mer : les tortues Luth.Celle-ci peuvent atteindre les 600 kg Au mois de mai des centaines de tortues creusent un trou pour y déposer leurs oeufs et tout cela la nuit sous la protection de gardes pour éviter le pillage des oeufs par des braconniers. Malheureusement le voyage effectué en octobre n'a pas permis de les voir, elles avaient dèjà repris la mer depuis longtemps.
Petite rencontre sur le chemin.
Photos de la plage, carbet et pirogue de pêche en mer amérindienne
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